
Nanterre, le 28 octobre 2014
Communiqué de presse de Marie-Christine Arnautu
Député français au Parlement européen
Conseiller municipal de Nice
Vice-présidente du Front National chargée des affaires sociales
En mai 2013, un rapport établi pour l’UNICEF soulignait qu’en Grèce, le taux des ménages avec enfants vivant sous le seuil de pauvreté s’élevait à 44,3%. Il précisait que le nombre d’enfants pauvres atteignait 527 000 dont plus de la moitié en état de grave privation matérielle.
Aujourd’hui l’UNICEF nous alerte sur la situation du Portugal : 31% des familles nombreuses et 41 % des familles monoparentales vivaient en 2011 en dessous du seuil de pauvreté, et tout comme en Grèce, les enfants de ces familles frappées par l’austérité, ont des carences graves en viande, poissons, yaourts, mais manquent également de vêtements et de chaussures. Plus alarmant encore : 546.000 enfants sont sortis des allocations familiales entre 2009 et 2012.
Ces deux pays suivent depuis des années les politiques d’austérité préconisées par Bruxelles et le FMI, au détriment flagrant de leurs compatriotes et de leurs enfants.
François Hollande, comme son prédécesseur Nicolas Sarkozy, s’inspire de ces « anti-modèles » dévastateurs en s’attaquant budget après budget à notre solidarité nationale et à notre politique familiale.
Quelles que soient les promesses de campagne de l’UMP et du PS, aucun d’eux ne sera capable de mener une autre politique que celle qui a fait preuve de sa nocivité chez nos voisins européens : leurs gouvernements obéissent servilement à Bruxelles et leurs enfants ne peuvent plus être nourris correctement.
Seuls le Front National et Marine Le Pen demandent la renégociation des traités européens.
Un retour à notre souveraineté nationale s’impose afin de sortir de la spirale de la pauvreté et de cette terrible régression, dans lesquelles nous entrainent Bruxelles et l’Union Européenne chaque jour un peu plus.