
Communiqué de presse de Marie-Christine Arnautu
Député français au Parlement européen
Vice-présidente du Front National
Conseiller municipal et métropolitain de Nice
Alors que le gouvernement libéral-socialiste de Manuel Valls veut privatiser l’aéroport de Nice, Christian Estrosi a entamé depuis quelques semaines une étrange danse du ventre. Répétant à qui veut l’entendre qu’il s’oppose à la vente de l’aéroport, il propose désormais d’organiser un référendum local sur ce sujet.
Le Front National est favorable depuis toujours à la consultation des Français et se réjouit donc que Christian Estrosi se montre tant à l’écoute des Niçois. Cependant, cela ne doit pas faire oublier qu’il fut ministre des gouvernements UMP de Jacques Chirac puis de Nicolas Sarkozy de 2005 à 2010. Ces gouvernements ont mené, avec une grande constance, une politique néo-libérale au service des intérêts de la haute-finance apatride et au détriment des intérêts de la France et des Français. Christian Estrosi a également cautionné la félonie du Traité de Lisbonne commise par Nicolas Sarkozy qui l’avait fait adopter en douce par le parlement, piétinant le rejet massif exprimé par les Français lors du référendum de 2005.
A Nice, Marie-Christine Arnautu demande depuis des mois à Christian Estrosi d’organiser un référendum local sur la réalisation de la ligne 2 du tramway enterré au coût exorbitant. Il refuse systématiquement, au motif que sa réélection le 30 mars dernier lui donnerait les pleins pouvoirs et ferait office de référendum pour 6 ans. Christian Estrosi semble oublier que, si les Niçois ont effectivement placé sa liste en tête, une majorité d’entre eux a voté pour l’opposition puisqu’il n’a réuni au second tour que 48 % des suffrages exprimés, les listes d’opposition 52%, avec un taux de participation de 53%, ce qui est loin d’être un plébiscite en sa faveur.
Une fois de plus, Christian Estrosi incarne le double discours de l’UMPS sur le thème « Faites ce que je dis, pas ce que je fais ».
Seul le Front National combat vraiment pour protéger l’économie française des vautours mondialisés, et s’est solennellement engagé à consulter les Français par référendum, local et/ou national, sur tous les grands projets.