
Question avec demande de réponse écrite E-003436/2015 à la Commission
Article 130 du règlement
Gianluca Buonanno (NI), Matteo Salvini (NI), Mara Bizzotto (NI), Mario Borghezio (NI), Lorenzo Fontana (NI), Georg Mayer (NI), Marie-Christine Arnautu (NI), Marie-Christine Boutonnet (NI), Philippe Loiseau (NI), Bernard Monot (NI), Aymeric Chauprade (NI), Jean-Luc Schaffhauser (NI), Gilles Lebreton (NI), Mireille D’Ornano (NI), Mylène Troszczynski (NI), Nicolas Bay (NI), Louis Aliot (NI), Sophie Montel (NI) et Dominique Bilde (NI)
Lors de l’invasion illégale de Chypre par la Turquie en 1974 et de l’occupation de 37 % de l’île qui en a résulté, de nombreux crimes de guerre ont été commis envers la communauté grecque de l’île dans un effort constant de turquisation d’un pays dont la nature hellénique remonte à l’époque d’Homère.
Dans ces circonstances, 1619 Grecs ont disparu. Parmi ces personnes disparues, beaucoup auraient été emprisonnées en Turquie. Dans les années 90, des informations recueillies par des détenus kurdes ont permis de confirmer que sept Chypriotes grecs étaient incarcérés à Denizli (Laodicée) et six à Bolu (Bithynion). Aucune action n’a été entreprise pour les libérer et pour leur permettre de rentrer chez eux et de retrouver leur famille.
Au vu de ces circonstances, la Commission est invitée à répondre aux questions qui suivent.
- Que compte-t-elle faire pour élucider le sort des Chypriotes grecs transférés de force par la Turquie comme prisonniers de guerre ?
- Qu’entend-elle faire pour identifier et pour contribuer à sanctionner les auteurs de ces actes ?
- De quelle manière ces circonstances influenceront-elles le processus d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne ?