
Communiqué de presse de Marie-Christine Arnautu
Vice-présidente du Front National
Député français au Parlement européen
Les réformes structurelles de la SNCF, voulues par l’Union européenne et servilement acceptées par nos gouvernements successifs, avaient été présentées aux Français comme une évolution inévitable et le moyen de moderniser notre société nationale des chemins de fer, sclérosée par les rigidités des centrales syndicales.
Le résultat ne s’est pas fait attendre : alors que les trains sont de moins en moins nombreux à circuler (ceux circulant encore le font dans des conditions de plus en plus précaires avec des retards de plus en plus fréquents en raison du vieillissement des matériels), alors que la SNCF prévoit de réduire de 10 000 le nombre de ses emplois d’ici 5 ans, son bilan en 2015 est dramatique : 12 milliards de pertes supplémentaires !
La libéralisation des dessertes routières interurbaines (appliquée par la loi Macron mais également décidée par l’Union européenne) finira par tuer les réseaux de TER sous entretenus, dernières artères d’irrigation de nos provinces abandonnées à leur triste sort depuis que l’aménagement du territoire a été délaissé au profit de la seule politique de la Ville.
Mais ne nous leurrons pas : la situation financière de la SNCF est voulue : il faut détruire ce qui fut un des fleurons du service public « à la française ».
Le sort de la SNCF est réglé, à moins qu’en 2017…