
Communiqué de Marie-Christine Arnautu
Conseillère municipale et métropolitaine de Nice
Député français au Parlement européen
En avril dernier, au Conseil de la Métropole Nice-Côte d’Azur, le groupe Front National a déposé une motion qui demandait la fin de la présence des mosquées liées à l’UOIF et hébergées dans des locaux appartenant à la ville de Nice ou à Côte d’Azur Habitat, office relevant de la Métropole Côte d’Azur !
La réponse officielle de Christian Estrosi fut pour le moins lapidaire : « cela ne concerne pas notre intercommunalité (…) Nous n’avons même pas à l’examiner ».
Alors quand Christian Estrosi, avec une mauvaise foi inouïe, suite au drame de jeudi dernier, réclame à longueur d’interviews d’agir contre les Islamistes et fustige l’aveuglement et la passivité des socialistes, que faut-il croire : ce qu’il dit ou ce qu’il fait ?!
Voici la motion in extenso :
Nice, le 6 avril 2016
Conseil métropolitain du jeudi 14 avril 2016
Motion présentée par le groupe « Front National »
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Les élus du groupe « Front National »,
- Considérant que certains pays musulmans, tels les Émirats Arabes Unis, ont placé l’UOIF sur leur liste d’organisations liées à des entreprises terroristes.
- Considérant que l’UOIF est dans notre pays le relais de la pensée de l’organisation islamiste internationale des Frères Musulmans, organisation interdite dans plusieurs pays musulmans comme par exemple l’Égypte.
- Considérant que dans notre département et dans notre ville l’UOIF est représentée par sa branche locale officielle l’Union des Musulmans des Alpes-Maritimes (UMAM).
- Considérant que sur ses réseaux sociaux internet ou ceux de ses mosquées, l’UMAM-UOIF ne cache pas ses liens avec les Frères Musulmans islamistes, citant son fondateur ou ses dirigeants, et écrivant même « Nous sommes tous des Frères Musulmans » en soutien aux Frères Musulmans égyptiens.
- Considérant que l’UMAM-UOIF a reçu dans ses mosquées de Nice des intervenants tels que le vice-président du parti islamiste tunisien Ennahdha, Hani Ramadan qui avait considéré que la lapidation des femmes s’apparente à « une forme de purification », ou encore Hassan Iquioussen, imam connu pour ses déclarations ambiguës sur le djihad.
- Considérant que l’UMAM-UOIF contrôle désormais sept mosquées sur le territoire de notre commune et peut ainsi y prêcher sa dangereuse doctrine politico-religieuse.
- Considérant que deux de ces mosquées sont installées dans des locaux appartenant à la Ville de Nice et à Côte d’Azur Habitat, office relevant de la Métropole Nice Côte d’Azur, et que les conventions de location ont été conclues sous les mandatures et présidences de Christian Estrosi.
- Considérant que notre métropole est particulièrement touchée par le développement de l’islamisme, dans toutes ses variantes.
- Considérant notamment que la ville de Nice est devenue la principale base de départ de jeunes djihadistes, le spécialiste David Thomson déclarant le 27 février 2016 que l’on pouvait dénombrer 120 départs.
- Considérant que ce sont en particulier les quartiers Est de Nice, et plus encore le secteur Bon Voyage, qui sont touchés par ce phénomène.
- Considérant que lors du Conseil municipal de Nice du 5 février 2016 Mme la sénatrice et adjointe Dominique Estrosi-Sassone, présidente de Côte d’Azur Habitat, demandait « que l’on arrête de nier dans ces quartiers le progrès de l’islam radical », en évoquant les quartiers prioritaires.
- Considérant enfin les déclarations de Monsieur le maire Christian Estrosi à l’antenne d’Europe 1 le 25 mars 2016, lequel réclamait que le gouvernement envisage la dissolution de l’Union des Organisations Islamiques de France (UOIF).
Demandent au Conseil métropolitain de mettre un terme aux relations entretenues par Côte d’Azur Habitat avec les représentants locaux de l’UOIF et par conséquent :
– d’en finir avec la présence de mosquées tenues par l’UOIF dans des locaux relevant de la métropole et d’utiliser tous les moyens légaux pour faire cesser la convention de location de la mosquée El Fath au 4 rue Jules Michel dans des locaux appartenant à Côte d’Azur Habitat.
Marie-Christine Arnautu