
Question avec demande de réponse écrite à la Commission
Article 130 du règlement
Marie-Christine Arnautu (ENF)
Début 2015, l’actuel président de la Commission affirmait ceci: «Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens».
Pourtant, par leur vote, le 23 juin dernier, les Britanniques se sont démocratiquement opposés aux traités européens, estimant que ceux-ci ne servaient pas les intérêts de leur pays mais qu’au contraire ils constituaient une atteinte à leur souveraineté et un frein à leur prospérité économique.
Tout au long de la campagne précédant la tenue du référendum, le président de la Commission s’est montré menaçant envers les Britanniques, les accusant notamment d’être des «déserteurs» s’ils venaient à quitter l’Union européenne.
Par ailleurs, en février dernier, il déclarait: «Nous n’avons pas de plan B, nous avons un plan A. La Grande-Bretagne restera dans l’Union européenne et sera un membre constructif et actif de l’Union».
En ne prévoyant pas la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne et par ses propos, M. Juncker a manqué de lucidité et fait preuve de mépris à l’égard du peuple britannique. Aussi, à l’instar du Premier ministre britannique, David Cameron, le Président de la Commission n’envisage-t-il pas de démissionner de son poste, ce que tout homme de politique conscient de ses responsabilités ferait dans de telles circonstances ?
Réponse donnée par le président Juncker au nom de la commission le 23 septembre 2016 (E-005224/2016)
Non.