
Communiqué de presse de Marie-Christine Arnautu
Conseillère municipale et métropolitaine de Nice
Député français du Parlement européen
La nuit dernière, sur une des deux autoroutes menant au port de Calais, le pire que nous prévoyions depuis des mois s’est produit : un chauffeur routier a été tué dans un accident causé par un barrage monté par des clandestins, pudiquement appelés migrants.
Nous, élus du Front National, localement, nationalement, ou au niveau européen, n’avons eu de cesse d’exiger de mettre fin à la submersion migratoire et à ses conséquences qui s’avèrent ici, une fois de plus, mortelles.
Nous n’avons eu de cesse de demander à l’Union européenne de ne plus imposer l’ouverture des frontières qui a permis à des millions de clandestins de se répandre à travers toute l’Europe. Nous n’avons eu de cesse d’exiger des gouvernements français successifs le démantèlement de la Jungle de Calais conjointement à l’expulsion des clandestins et à la protection de nos frontières, sans quoi la Jungle se repeuplerait. Nous n’avons eu de cesse d’exiger la plus grande fermeté contre les agissements des clandestins, notamment sur la rocade et les autoroutes à Calais. En vain. Et ce qui devait arriver est arrivé.
À la Commission européenne, mes questions officielles sur le traitement du problème ont toujours fait l’objet d’une fin de non-recevoir quand elles n’étaient pas expressément censurées par l’ancien Président du Parlement européen, M. Schulz, considérant que même poser la question de la sécurité à Calais est « insultant ». La dictature du politiquement correct est molle, elle n’en est pas moins insolente et criminelle.
Il est notable que le malheureux chauffeur routier était Polonais. Évidemment, puisque la politique européenne menée en matière de transport routier ne vise qu’à maximiser les profits en restreignant au maximum la masse salariale. Ce qui consiste à jeter au chômage les chauffeurs de l’Ouest pour exploiter des routiers de l’Est à hauteur de 300 euros par mois. La Pologne représente ainsi désormais à elle seule 25% de la flotte routière européenne alors que dans le même temps notre pays perdait plus de 20 000 emplois de chauffeurs routiers.
Un travailleur de l’Est exploité a perdu la vie en raison d’agissements criminels de clandestins encouragés par le laxisme de nos dirigeants aveuglés par leur idéologie : voilà un tragique évènement que les journaux pourraient titrer« chronique européiste » tant il résume les dérives de l’Union européenne soutenues par nos élites politico-médiatiques. Jusqu’à quand ? Les humeurs des peuples sont changeantes…