Marie-Christine Arnautu

Député européen - Groupe Europe des Nations et des Libertés

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15 avril 2018

Contrat entre la Ville et l’État : comme le serpent Kaa, Christian Estrosi tente l’hypnose pour faire oublier la dette et les impôts !

Contrat entre la Ville et l’État : comme le serpent Kaa, Christian Estrosi tente l’hypnose pour faire oublier la dette et les impôts !

Communiqué de presse de Marie-Christine Arnautu
Député français au Parlement européen
Conseiller municipal et métropolitain de Nice

Le Front National ne participera pas au conseil municipal du lundi 16 avril.

Pas plus que les Niçois, nous ne sommes dupes de cette grande campagne de communication orchestrée par la majorité municipale sur le thème de la « gestion saine » des deniers publics de la ville de Nice. Il semble urgent par ailleurs de détourner l’attention des contribuables métropolitains de la nouvelle « taxe Estrosi » et tenter de convaincre que la ville de Nice est hors champs  métropolitain, gérant son propre budget.

C’est un leurre et un habile tour de passe-passe, car il faut être naïf pour ne pas savoir, qu’en réalité, depuis 2008, hors l’État civil, les écoles et la petite enfance, toutes les compétences, et leurs dettes respectives, sont, soit mutualisées, soit exclusivement gérées par la Métropole NCA.

Le contrat financier 2018-2020 entre la ville de Nice et l’État que l’on nous propose est une version plus moderne et adaptée aux intercommunalités des Plans Ville/État qui ont été signés dans le passé (et notamment pendant les mandatures Peyrat, avec par exemple l’achat de la Gare du Sud), ou les nombreuses conventions État-Ville sur des politiques comme, par exemple, le réaménagement du territoire, la sécurité ou bien la Politique de la Ville, etc. Donc, nous sommes là dans une évolution, ce qui objectivement n’a rien de choquant. Là où le bât blesse, ce sont les engagements de la ville par rapport à la situation financière réelle de la Métropole Nice Côte d’Azur…

À la lecture du premier considérant, on s’interroge sur la tenue du premier engagement, à savoir l’évolution maximale des dépenses réelles de fonctionnement de 1,2% par an, alors que quatre « considérant » après, la municipalité propose par magie un effort exceptionnel et particulièrement ambitieux avec une augmentation limitée de 0,75% par an, se vantant au passage, d’adapter le taux le plus bas retenu dans les contrats financiers.

Sur quel budget se fonde-t-il ? Si c’est sur le budget ville de Nice, alors c’est très limité. Si c’est le budget mutualisé de la Métropole Nice Côte d’Azur, c’est carrément Mission Impossible !
Mais le pompon, toujours dans les engagements et repris dans le dernier considérant, c’est l’amélioration de la capacité de désendettement des collectivités et intercommunalités avec une norme nationale fixée à 12 ans. La municipalité reste prudente, en avouant à demi-mot quelle ne
pourra tenir cet engagement, avec pour explication, « une différence d’appréciation demeure sur le calcul des ratios d’épargne ou brute qui devraient, selon la ville, prendre en compte les recettes de cession ».

Que ce soit lors du vote du budget de la ville, ou celui de la Métropole, le Front National a alerté à de multiples reprises : le désendettement est impossible dans ces conditions, la dette de la Métropole Nice Côte d’Azur s’élevant à 1.398.000.000 euros, avec en prime une augmentation annuelle de 100 à 300 millions d’euros.

La délibération est entachée d’un mensonge et même d’une manipulation grossière, par le troisième considérant osant stipuler que « la ville de Nice est pionnière car engagée depuis de nombreuses années dans la maîtrise des dépenses publiques, et souhaite naturellement aller plus loin en s’inscrivant volontairement dans cette démarche innovante et ambitieuse. »

Il fallait oser ! Affirmer une maîtrise des dépenses publiques avec un grand stade en Partenariat public-privé coûtant aux contribuables, ne serait-ce qu’en maîtrise d’ouvrage, la bagatelle de 480 millions d’euros sur 30 ans, une ligne 2 du tramway qui frôle le milliard d’euros, toujours pour la maîtrise d’ouvrage et la maintenance, et une dette de 1,4 milliards pour la Métropole Nice Côte d’Azur… on marche sur la tête !

Cohérents et soucieux des deniers des Niçois, le Front National a voté contre le budget 2018 de la Ville de Nice et contre celui de la Métropole. Là où les rares maires n’ayant pas voté la « taxe Estrosi » n’ont pas été au bout de leur démarche et n’ont pas voté contre le budget, et donc la politique qui l’accompagne.

Nous ne participerons pas donc à cette nouvelle séance d’hypnose de Christian Estrosi, élu Maire de Nice en promettant une gestion de bon père de famille, et dilapidant l’argent tel le fils prodigue.

PS : Vous trouverez ci-dessous la seule et unique délibération de l’exercice de communication.

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