
Fin 2016, l’Union européenne avait durement dénoncé le gouvernement syrien et ses alliés, notamment la Russie, engagés dans la reconquête de la partie orientale de la ville d’Alep, aux mains d’une constellation de groupes rebelles djihadistes. Le Conseil des ministres des affaires étrangères de l’UE du 17 octobre 2016 évoquait dans ses conclusions des bombardements aériens «d’une intensité et d’une ampleur démesurées».