
Le commissaire européen à la sécurité s’est récemment inquiété de «l’extrémisme violent de droite», lors de la commémoration des attentats de Bruxelles perpétrés par l’État islamique le 22 mars 2016. Selon lui, «le programme d’aujourd’hui se concentre sur la radicalisation djihadiste, mais il faut reconnaître que les mouvements d’extrême-droite ont un impact sur cette radicalisation. (…) L’an dernier, nous avons été témoins d’un nombre de plus en plus élevé d’attentats contre des mosquées et des centres d’accueil». Ce type de comparaison douteuse est de nature à minimiser, sinon à justifier, les menaces et les actes terroristes perpétrés par des islamistes en Europe.