
Selon le Président libanais, Michel Aoun, le retour des Syriens réfugiés au Liban vers les régions sûres de Syrie devrait être une priorité du gouvernement pour des raisons économiques, démographiques et sécuritaires évidentes. Vu l’ampleur de la tâche, M. Aoun a demandé, le 6 juin dernier, le soutien de l’UE, ses États membres ayant tout intérêt à garantir la stabilité du Liban afin d’éviter tout flux migratoire supplémentaire vers l’Europe. L’UE a récemment accordé une aide de 165 millions d’euros au Liban; mais celle-ci vise moins à inciter au rapatriement des réfugiés vers leur pays d’origine qu’à renforcer les politiques d’intégration.