
Sans surprise, la Commission européenne n’a pas l’intention de mettre fin à ses ingérences dans les affaires internes d’un État souverain. Soutenue par les médias européistes, la Commission a ouvert en janvier dernier une enquête préliminaire que M. Timmermans (premier vice-président de la Commission) dépeint pudiquement comme étant “des échanges structurés et coopératifs avec les autorités polonaises au titre du cadre pour l’état de droit afin de recueillir et d’examiner toutes les informations qui permettraient de déterminer l’existence ou non d’indices clairs d’une menace systémique envers l’état de droit”. Bel exercice de langue de bois !