
Au cœur de la crise migratoire, un sujet doit attirer tout particulièrement l’attention des responsables politiques. Le sort des enfants issus de l’immigration est en effet plus que dégradé.
Député européen - Groupe Europe des Nations et des Libertés
Au cœur de la crise migratoire, un sujet doit attirer tout particulièrement l’attention des responsables politiques. Le sort des enfants issus de l’immigration est en effet plus que dégradé.
Le rapport de l’UNICEF publié hier dresse un bilan effrayant. Le taux de pauvreté des mineurs en France est passé de 15,6% à 18,6% entre 2008 et 2012. En quatre ans, ce sont ainsi 440.000 enfants supplémentaires qui sont tombés dans la pauvreté. Avec l’accès à la nourriture, à l’éducation et aux soins, le premier facteur de pauvreté pour ces enfants est le logement. Plus de 600.000 d’entre eux souffrent de mal-logement ou vivent dans la rue. L’explosion du coût du logement et les défauts de remboursement de prêts immobiliers en sont la cause directe.
En mai 2013, un rapport établi pour l’UNICEF soulignait qu’en Grèce, le taux des ménages avec enfants vivant sous le seuil de pauvreté s’élevait à 44,3%. Il précisait que le nombre d’enfants pauvres atteignait 527 000 dont plus de la moitié en état de grave privation matérielle.