Député européen - Groupe Europe des Nations et des Libertés
L’accord aérien de «ciel ouvert» entre l’Union européenne et les États-Unis a désormais dix ans. Il s’est révélé en définitive moins bénéfique que prévu. Jacques Barrot, commissaire aux transports lors de la négociation de l’accord, expliquait pourtant que l’Union aurait plus de poids que les États membres face aux États-Unis.
Question à la Commission avec demande de réponse écrite Article 130 du règlement Marie-Christine Arnautu (ENF) Le système européen de cabotage routier permet à des entreprises de transport de salarier depuis des pays de l’Union à très faibles salaires des chauffeurs pour effectuer des livraisons à travers toute l’Europe, au détriment des chauffeurs des pays […]
La London School of Economics et Eurocontrol ont fait paraître fin 2016 une étude intitulée «European pilots’ perceptions of safety culture in European Aviation». L’enquête menée auprès de 7 239 pilotes pointe leurs inquiétudes concernant le manque de personnel et les risques que cela induirait sur la sécurité des vols. L’étude montre en outre qu’il arrive à plus de la moitié d’entre eux (58 %) de voler en étant fatigués et indique que les professionnels employés dans des compagnies à bas coûts ou sur des cargos se plaignent davantage de cet état de fatigue. Rappelons au passage que l’université de Gand, dans un rapport paru en 2015 intitulé «Atypical Employment in Aviation», soulignait le risque accru de précarisation et de dégradation des conditions de travail des pilotes, notamment ceux des compagnies low cost.
Le Comité national routier, organisme français lié au ministère des transports, chargé de l’observation et du suivi des aspects économiques du marché du transport routier de marchandises, a fait paraître le 1er novembre dernier un comparatif des conditions d’emploi et de rémunération des conducteurs routiers internationaux en Europe.
La Cour des comptes européenne a récemment publié un rapport intitulé «Le transport maritime dans l’UE: un changement de cap s’impose – des investissements en grande partie inefficaces et précaires», qui relève qu’entre 2000 et 2013, les dépenses de l’UE consacrées aux équipements et installations portuaires – quais, bassins, brise-lames, … – furent précaires, voire inefficaces, pour au moins un tiers d’entre elles.